L’exposition parisienne des peintres futuristes à la galerie Bernheim-jeune en février 1912 – avec des œuvres de Umberto Boccioni, Carlo Carrà, Luigi Russolo, Gino Severini – attire l’attention de tous les artistes européens les plus novateurs et des plus grands critiques d’art. Cette exposition est un détonateur d’initiatives rivales. L’opération complexe de lancement du « cubisme » comme mouvement collectif revendiquant l’antériorité et la supériorité sur la peinture futuriste est l’aspect le plus visible de la réaction parisienne. L’offensive réussit et l’histoire de la peinture retient l’image du cubisme comme révolution artistique précédant le futurisme. Cependant, c’est le futurisme qui s’impose comme image exemplaire d’un mouvement d’avant-garde, exerçant un impact international explosif dans la vie littéraire et artistique.

Quelles sont les différences entre ces deux mouvements ? Comment ont-ils évolué ? Anna Boschetti, professeure honoraire de littérature française à l’Université Ca’ Foscari de Venise, répond à ces questions et à d’autres sur les « avant-gardes historiques » du XXe siècle.

Ph. Gino Severini. Ballerina blu (part.) 1912

Conférence en italien avec traduction simultanée en français.

L’entrée est libre avec inscription https://forms.gle/7gdcTiGBr31yRdiz8
Accés prioritaire pour les adhérents de L’Alliance Française, sur présentation de la carte membre 2024.

La conférence se déroulera dans la Salle Lettura.

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